La
Somone fait partie de cette portion de côte balnéaire
comprenant également Saly
et Ngaparou. Les hôtels et campements y sont
évidemment innombrables. Les résidences
ont également poussé un peu partout. La
zone est néanmoins plus tranquille que celle
de Saly et les plages, de par la clarté de l’eau
et de la superbe lagune, sont les plus belles de la
Petite Côte. Restaurants et petites boutiques
ont fleuri à droite à gauche au gré
des constructions de résidences de luxe.
Cette floraison du domaine résidentiel
a accompagné un développement des services
et loisirs qui auparavant étaient concentrés
sur Saly : on y trouve désormais autant des gros
magasins d'alimentation que des loueurs de quads.
C'est le "Club du Baobab",
installé au bord de la lagune qui le premier
s'est installé massivement dans la zone à
une époque où il n'y avait pas grand-chose
dans les environs. Aujourd'hui, la lagune de la Somone,
outre la beauté de ses eaux claires serpentant
entre les bancs de sable de grè des marée,
constitue un écosystème d'exception qu'il
faut protéger. Elle a d'ailleurs été
classée "réserve naturelle"
afin d'en préserver autant les espèces
animales (et notamment les nombreux oiseaux) que la
flore et en particulier les massifs de mangrove. Cette
réserve couvre une superficie d'environ 7000ha
où de nombreux pélicans et flamants roses
viennent s'ébattre.
Voir
quelques photos de la Somone
Photo à gauche :
vue aérienne de la lagune de la Somone (M. Le
Mouel).
Le Tamarin : On y mange de bons
poissons (daurade, thiof, sole...), du yassa de poulet
etc. pour 2000 francs CFA (3€) et l’accueil est très
sympa. (637-2720
DISTANCE DE DAKAR
: 77 km
DISTANCE DE MBOUR : 6 km du centre-ville
DISTANCE DE SALY : moins d'un kilomètre
ACCES : Si vous partez de Dakar, le
croisement routier menant à la Somone est assez
bien indiqué à Nguékokh. La route
est bonne sur l'ensemble du trajet. En transport en
commun, il vous faudra prendre une 504 ou un minibus
direction Mbour (de 800 à 1000CFA - 1,2 à
1,5€) et demander à descendre à Nguékokh.
Plusieurs taxi-clando font la navette vers La Somone
à toute heure de la journée et de la soirée.
Comptez 250CFA par personne si vous êtes plusieurs
clients ou 1500CFA (2,3€) si vous "louez"
l'ensemble du taxi pour vous emmener dans le lieu de
votre choix. De Saly, ce même taxi clando maraudent
toute la journée et vous n'aurez aucun mal à
en trouver un pour vous emmener à la Somone si
vous avez la paresse de marcher une demi-heure. N'oubliez
pas que plusieurs loueurs de scooter, de buggy et de
voitures proposent des véhicules relativement
bon marché (comparez bien !).
Notre sélection d'hébergements
à La Somone :
$limitPerPage = 4; include("../hotels/pro.php"); ?>
Mbodiène
est un hameau de la Petite Côte situé entre
Nianing et Joal. C’est
un village d’agriculteurs sérères entre
la mer et la route Mbour-Joal. On y cultive presque
exclusivement du sorgho. L'endroit est véritablement
sympa et les promenades à pieds y sont agréables.
Les plus courageux iront même jusqu'à Ngazobil
ou Joal-Fadiouth à
l’aide de leurs chaussures ! Un des attraits de Mbodiène
réside dans sa magnifique petite lagune à
l’eau claire où adultes et enfants peuvent se
baigner sans danger. En effet, elle est rarement plus
profonde qu'un mètre, y compris à marée
haute.
Photos : à droite,
coucher de soleil sur la lagune, l'isthme et l'océan,
ci-dessos à gauche, pélicans blancs nichant
avec leur petit près d'un des derniers bosquets
de mangrove de la lagune.
La
faune y est riche et variée : reptiles (pythons,
varans, tortues marines, etc...), oiseaux (pélicans,
aigrettes, calaos, vautours, milans, hibous, chouettes,
cormorans, etc...) et mammifères (chauves-souris,
mangoustes...) y ont trouvé refuge. Il y a peu
de temps, une hyène y avait même élu
domicile et gambadait joyeusement de l'autre côté
de la lagune pour la plus grande joie des amoureux de
la nature... et la plus grande crainte de certains habitants
qui ont réclamé sa peau... La pauvre bête
a vite fait de se prendre un coup de fusil et désormais
tout le monde dort malheureusement en paix, sans les
rires de Bouky, la hyène.
Mais
tout ce petit monde est en péril car la
zone n'est pas protégée. De plus,
la très incompétente SAPCO (Société
d'Aménagement de la Petite Côte,
mandatée par l'état sénégalais)
a désormais la gestion de cette partie
du littoral et quand on voit les ravages causés
à Saly et la Somone on est en droit de
s'inquiéter. Si aujourd'hui aucun grand
hôtel excepté le Laguna Beach n'est
venu amonceler des parpaings on sait que Mbodiène
et sa lagune sont en sursis. Déjà,
la spécialité sénégalaise,
"l'ébauche de construction",
commence à défigurer une partie
de Mbodiène Plage. Le principe est simple
: on construit les murs pour pas se faire piquer
le terrain, on commence à faire 5 ou 6
rangées de parpaings et on attend quelques
années d'avoir l'argent pour terminer l'ouvrage
ou de trouver un couillon pour racheter à
prix d'or le chantier... Ca rappelle par endroit
au Sénégal Beyrouth Ouest pendant
la guerre et ça commence à arriver
à Mbodiène... |
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Envol de pélicans sur la lagune
de Mbodiène vu du campement "Le Thiossane"
(voir ci-dessous, hébergements)
L'autre péril guettant la lagune
de Mbodiène est l'ensablement. Diverses initiatives,
rarement couronnées de bonheur, ont tenté
de réouvrir la circulation de l'eau alors que
la lagune était complètement bouchée
et dépérissait. Le problème c'est
que c'est un travail de géologue et qu'aucun
ne semble avoir été sollicité pour
se pencher sur le problème. Aujourd'hui l'eau
circule mais la lagune reste à la merci d'une
tempête la bouchant avec un banc de sable...
Une usine d'extraction et de transformation
du calcaire s'est installée il y a quelques années
à l'entrée de Mbodiène sans que
ses activités ne dérangent le village
ni ne pollue la lagune.
L'intégralité
des hébergements touristiques de Mbodiène
est située au bord de la lagune, à une
vingtaine de minutes à pieds du village. Quelques
pistes serpentant entre les champs, la brousse et les
étendues salées inondées à
marée haute mènent aux quelques hôtels,
auberges et campements installés ici depuis quelques
années. Un nombre modeste quoique croissant de
résidences secondaires, dont beaucoup ne sont
pas achevées, exhibent leur béton et leurs
vilains parpaings aux touristes de passage. On rêve
d'un arrêté de démolition qui sans
doute ne viendra jamais ou d'une obligation faite aux
propriétaires de finir leurs constructions dans
des délais raisonnables....
Photo à droite :
bétail divaguant sur les pistes du village
Les touristes qui souhaitent se baigner
dans la mer peuvent traverser la lagune à pieds
ou la nage bien que le fond soit désagréable
car vaseux (forcément, c'est une lagune....).
Certains hébergements touristiques mettent d'ailleurs
à disposition de leurs clients des petites embarcations
pour la traversée (la lagune ne dépasse
que rarement une cinquantaine de mètres de large).
Malgré ces paysages sauvages
et cette tranquillité à toute épreuve,
ouvrir une auberge ou construire une maison n'est pas
simple. Il faut dire que la situation est rude pour
ceux qui se sont installés sur la lagune : il
n'y a ni eau ni électricité ni téléphone
et, à moins de faire tirer les câbles électriques
ou les canalisations d'eau à ses frais sur plusieurs
kilomètres depuis la route, il faut être
autonome en énergie et en eau... Ce serait le
coin idéal pour un projet pilote d'écotourisme
car ici plus qu'ailleurs le solaire et les économies
d'eau et d'énergie peuvent être un argument
de vente touristique.
Photo : La lagune de Mbodiène et l'isthme la
séparant de l'océan sont un refuge naturel
pour une faune riche et variée
Le
village de Mbodiène, situé au bord de
la route Mbour-Joal, est à 20 minutes de marche
de la lagune. Impossible de le louper quand vous arrivez
en voiture : un immense fromager (sans doute l'un des
derniers de la Petite Côte !) trône non
loin d'un grand calvaire blanc.
Dans un dédale de petites ruelles
sablonneuses, les habitations des quelques 3000 Mbodiènois
se succèdent paisiblement à peine animées
par les jeux des enfants à la sortie de l'école.
Il n'y a guère que les jours de mariage ou de
funérailles et le dimanche, à la messe,
que les villageois sortent tous pour aller à
l'église. Mbodiène est décidemment
l'un des coins les plus paisibles de la Petite Côte
!
Une
des "curiosités" indiquées dans
les guides réside dans les vitraux de l'église
du village. Ils ont en effet été réalisés,
non sans humour ni éclat de génie, en
bouteilles de bière en verre de différentes
couleurs coulées dans du béton (on reconnaîtra
la bouteille de bière Gazelle verte....). Au
coucher de soleil, les vitraux s'illuminent chacun avec
ses couleurs et ses motifs... L'histoire ne dit pas
si ce sont les fidèles qui se sont sacrifiés
pour descendre le pinard et la bière afin de
fournir le curé et le maçon en matériaux...
Photos : en haut à droite un
gros baobab devant l'école et le jardin d'enfants
du village, ci-contre à droite, l'église
avec son style très "Western Nouveau-Mexique".
Le
village compte deux ou trois boutiques "épicerie-alimentation",
une boutique de cosmétiques, un boulanger traditionnel
(le pain qui vient de Joal est quant à lui comme
un Kinder Bueno : beau à l'extérieur,
vide à l'intérieur), une dibiterie, deux
ou trois télécentres, un mécano,
une garderie d'enfants, une école publique, un
cimetière mixte (très majoritairement
catho forcément), un dispensaire, une église
et une mosquée (offerte par le Koweit, l'Iran,
l'Arabie Saoudite ou un autre pays très démocratique
du Golfe). Les habitants comme les touristes ont donc
de quoi satisfaire leurs besoins les plus élémentaires
même si beaucoup préfèrent faire
leurs courses à Joal ou Mbour. Il est également
utile de savoir que si vous résidez dans l'un
des hôtels ou campements du village, vous aurez
toujours la possibilité de varier les plaisirs
en allant manger ou boire un coup dans les autres :
la plupart ouvrent leur restaurant et leur bar aux clients
extérieurs.
Notre sélection
d'hébergements à Mbodiène :
$localite = "Mbodiène"; $limitPerPage = 4;?>
include("int/tourism/pro.php"); ?>
Accès :
Le plus simple pour aller à Mbodiène
est de prendre un taxi 7 places à Dakar ou à
Mbour en direction de Joal et de demander au chauffeur
de vous déposer à Mbodiène...
Depuis Joal, il existe également
une ligne de taxis clando qui toute la journée
vous emmène à Mbodiène en 5 minutes
depuis la gare routière "Dakar" située
à l'entrée de la ville. Si vous souhaitez
aller directement dans votre hôtel à Mbodiène
Plage pour éviter de vous farcir 20 minutes de
marche à pieds, vous pouvez négocier une
"location" qui vous emmènera dans votre
hôtel pour un tarif allant de 1500 à 2500CFA
en fonction de l'heure et de votre talent à la
négociation !
Depuis Mbodiène, vous pouvez
prendre ces mêmes clandos dans le simili de gare
routière située non loin du grand fromager
du village au bord de la route goudronnée. Du
matin à l'aube jusqu'à 19-21h (en fonction
des jours) vous pourrez aller à Joal
et à Fadiouth.
Les clandos de Joal à Mbodiène
sont à 150CFA-0,20€
Les taxis brousse Mbour-Mbodiène
sont à 600CFA et Dakar-Joal à 1800CFA-2,10€.
Demandez à vous arrêter à Mbodiène
si vous ne voulez pas vous retrouver à Fadiouth.
$pagec="senmbodiene"; include ("int/participation.php"); ?>
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